Le Tueur

Romuald Karmakar / Michael Farin

Traduction de l'allemand Denise Carla Haas



Jeu

Fritz Haarmann Yves Jenny
Le professeur Ernst Schultze Jacques Maître 
Le sténographe Valério Scamuffa
Le gardien, musicien sur scène Matthias Demoulin 

Mise en scène Denise Carla Haas

Scénographie Estelle Rullier
Construction du décor Frédérique Vidal
Costumes Tania D'Ambrogio  
Lumière Hans Meier
Musique Matthias Demoulin

Collaboration artistique Corinne Martin

Collaboration dramaturgie Elias Schafroth
Photographies de presse et du spectacle Maurice Haas
Graphisme Jonas Marguet
Stagiaire Virginie Quenet
Administration et communication Line Lanthemann

Production Le Théâtre L. 
en coproduction avec L'Oriental-Vevey 
en collaboration avec le Théâtre Benno Besson

Droits d’auteur Edition Rowohlt Reinbek / Hamburg


Du 20.03.2007 - 08.04.2007 au Théâtre 2.21, Lausanne
Du 19.04.2007 - 29.04.2007 à L’Oriental-Vevey, Vevey
Le 08.05.2007 au Théâtre Benno Besson, Yverdon 
Le 12.05.2007 au Théâtre Les Halles, Sierre

Le 21.04.2007 Débat avec Thomas Krompecher, professeur à l'Institut universitaire de médecine légale à Lausanne à L'Oriental-Vevey après la représentation

Subventions
Banque Cantonale Vaudoise
Corodis
Loterie Romande, Lausanne
Loterie Romande, Valais
Migros pour-cent culturel

Pro Helvetia fondation suisse pour la culture

Ville de Lausanne 





Presse

Liberté 08.02.2007

Psychologie d'un tueur


Le Théâtre L. interprète à partir du 20 mars Le Tueur, une pièce dérangeante qui oblige à réfléchir aux principes moraux défendus par la société. Ecrite en allemand par Romuald Karamakar et Michael Farin, elle a été traduite et mise en scène par Denise Carla Haas. Elle raconte la confrontation entre le commerçant Fritz Haarmann, accusé en 1924 d'avoir tué 27 jeunes hommes et d'avoir découpé leur cadavre en morceaux, et Ernst Schultze, professeur mandaté pour faire son expertise psychiatrique.
A voir au Théâtre 2.21 à Lausanne du 20 mars au 8 avril, à l'Oriental de Vevey du 19 au 29 avril, au Théâtre Benno Besson le 8 mai, aux Halles à Sierre le 12 mai.




Lausanne-Cités 28.02.2007

Le tueur


Qui est le tueur? Pièce énigmatique.
Le Théâtre L. de Lausanne accueille du 20 mars au 8 avril une pièce des plus intrigantes: le Tueur. Le procès contre le commerçant Fritz Haarmann commence en décembre 1924 à Hanovre. Il est accusé d'avoir tué 27 jeunes hommes et d'avoir découpé leurs cadavres en morceaux. Le professeur Schultze est mandaté pour effectuer l'expertise psychiatrique afin de décider du degré de responsabilité de l'accusé. Exploration de l'âme du 16 août au 25 septembre 1924, Schultze, le directeur de l'hôpital psychiatrique de Göttingen examine Haarmann dans la section fermée de l'établissement. Un procès-verbal est effectué et sert de base pour ce texte qui restitue fidèlement les entretiens. Le propos de cette pièce est d'exposer une recherche dans les contrées de l'âme humaine, au-delà des codes moraux et sociaux. Il y a une contradiction entre l'attitude par moment provocatrice du professeur Schultze et le changement entre froideur et sensibilité extrême chez Haarmann durant le récit de vie. Ce clivage s'accentue au cours de l'affrontement et interroge les mots et les actes, des deux côtés. La question de la vérité et du mensonge s'impose. Le Tueur, du 20 mars au 8 avril, Théâtre L. à Lausanne, www.theatre-l.ch.




Passion: Culture mars 2007, numéro 15

Le tueur


Un psychiatre peut-il rester de marbre devant la description de l'horreur? Peut-on sortir intact d'un tête-à-tête avec un assassin qui déballe sa vérité?
Fritz Haarmann est accusé d'avoir tué vingt-sept jeunes hommes et d'avoir découpé leurs cadavres en morceaux. Son procès commencera en décembre 1924, à Hanovre. Entre temps, du 16 août au 25 septembre 1924, Schultze, le directeur de l'hôpital psychiatrique de Göttignen, examine le criminel dans la section fermée de l'établissement. Il doit décider du degré de responsabilité de l'accusé.
En ce mois d'août 1924, il fait terriblement chaud. Les deux protagonistes s'affrontent dans une relation qui va perdre bientôt de son professionnalisme. Ils transpirent, au propre comme au figuré. Haarmann transpire sa vie, avec sa violence, sa sincérité et les excuses qu'il pourrait avoir. Schultze transpire sa détermination mêlée de dégoût, de fascination, en luttant contre des sympathies passagères. Un détermination qui le fera poursuivre son travail jusqu'au bout...
Comme celle du tueur qui est allé au bout de ses pulsions. Peut-on les comparer?
Si la situation est ambiguë, parfois désagréable, c'est que la franchise de chacun s'oppose à l'autre dans une dissonance pour qui essaie de comprendre ces deux points de vue de façon globale.
Les procès-verbaux des entretiens réels entre Haarmann et Schultze sont des documents, qu'il est important de restituer dans cette époque de l'entre-deux guerres allemande avec sa pauvreté, son manque de nourriture. Ils ont servi de base à ce texte de Romuald Karmakar et Michael Farin, mis en scène par Denise Carla Haas fidèlement, simplement, intensément. Lausanne, Théâtre 2.21, du 20 mars au 8a vril. Vevey, L'Oriental du 19 au 29 avril. Yverdon-les-Bains, Théâtre Benno Besson le 8 mai. Sierre, Théâtre Les Halles le 12 mai.




Femina 18.03.2007

Le tueur


Le commerçant Fritz Haarmann est accusé d'avoir tué 27 jeunes hommes et d'avoir découpé leurs cadavres en petits morceaux. Sain d'esprit ou complètement fou? Au professeur Schultze d'effectuer l'expertise psychiatrique qui décidera de son degré de responsabilité. Le Tueur, de Romuald Karmakar, ou comment la vérité est ambiguë, c'est jusqu'au 8 avril sur réservation. Lausanne, THéâtre 2.21, 20h30. Tél. 021 311 65 14.

Véronique Krähenbühl


Le matin 20.03.2007
Le tueur

Le procès contre le commerçant Fritz Haarmann commence en décembre 1924 à Hanovre. Il est accusé d'avoir tué 27 jeunes hommes et d'avoir découpé leurs cadavres en morceaux. Le professeur Schultze est mandaté pour effectuer l'expertise psychiatrique afin de décider du degré de responsabilité de l'accusé. Un procès-verbal est effectué et sert de base pour ce texte de Romuald Karamakar et Michael Farin. Une production du Théâtre L. Théâtre 2.21, Lausanne, ma ve sa 20h30, me je 19h, di 18h, jusqu'au 8 avril, 021 311 65 14, www.theatre221.ch




24 Heures 23.03.2007

Le tueur, la dernière création de Denise Carla Haas au Théâtre 2.21, joue de la tension maximale, entre éclat et finesse. Critique. Bâches de plastique semi-opaques dressées comme une tente carrée sur le plateau. Dans le coin, en haut, trois moniteurs vidéo. Derrière la toile, un interrogatoir. Deux hommes en costumes, et un autre, assis sur une chaise, salopette rouge et mouvements nerveux. Le ton est donné.
Le tueur, nouvelle création de Denise Carla Haas au Théâtre 2.21, conte le récit d'un serial killer allemand, inculpé en automne 1924, après avoir tué 27 jeunes hommes et découpé leurs cadavres en morceaux. De ce fait effroyable, aucun détail ne nous sera épargné. Mais derrière la barbarie sanglante et perverse s'agite le fantôme d'un homme cassé et souillé dès l'enfance. Avant d'être excécuté, Fritz Haarmann a été expertisé par un psychiatre pour déterminer son degré de responsabilité. Le texte écrit par R. Karmakar et M. Farin a été élaboré à partir de ces entretiens. Un dialogue, tout de finesse, qui mêle le gore au naïf: la haine ressentie envers ces 'hommes poupées' qui l'excitent, la description de l'éliminination des corps ("les orteils remontent à la surface de l'eau"). Et l'amour pour la mère, au ciel, que l'on veut protéger de ces horreurs, et pour ce Dieu qui condamne les amours homosexuelles. Yves Jenny, les nerfs à vif ou le rire provocateur, est absolument saisissant. Face à lui, Jacques Maitre joue le trouble, la confusion, toute cette ambiguïté entre l'abomination et la compassion.
 A mesure que l'on perce le secret de ces crimes, les bâches s'effondrent au sol, dans un bruit crissant qui répond aux notes belles et subtiles d'une clarinette ou d'une contrebasse (Mathias Demoulin). Epurée, tendue, cette création réussit avec brio l'union de l'éclat et de la finesse. Comme cette berceuse qui grince encore dans la tête du meurtrier. Fort et très beau.
 Théâtre 2.21, Lausanne, jusqu'au 8 avril. Réservations 021 311 65 14. L'Oriental, Vevey, du 19 au 29 avril. Réservations 021 923 74 50. Théâtre Benno Besson, Yverdon, le 8 mai. Réservations 024 423 65 84. Les Halles, Sierre, le 12 mai. Réservations 027 455 70 30.

 Anne-Sylvie Sprenger




Le courrier 24.03.2007

"Le Tueur" par Denise Carla Haas


La metteure en scène Denise Carla Haas poursuit son travail sur les limites de la morale. Avec Le Tueur qu'elle crée au 2.21 de Lausanne jusqu'au 8 avril, elle revient sur le procès de Fritz Haarmann. En décembre 1924, le commerçant allemand était accusé d'avoir tué 27 jeunes hommes et d'avoir découpé leurs cadavres en morceaux.
Jusqu'au 8 avril, Théâtre 2.21, 10 rue de l'Industrie, Lausanne. Rens. 021 311 65 14. Du 19 au 29 avril à Vevey, puis à Yverdon et à Sierre.

CO


Le matin bleu 27.03.2007
Le tueur passe à table

Si Hannibal Lecter vous donnait la chair de poule, Fritz Haarmann va vous glacer le sang. Âme sensible, veuillez passer votre chemin. Dans l'Allemagne des années vingt, ce serial killer dépèce des dizaines de jeunes hommes dans l'extase sexuelle. Le psychiatre Ernst Schultze est mandaté pour déterminer son degré de responsabilité. Mais l'expertise tourne vite à un face à face ambigu où chacun devient la proie de l'autre. Interprété par deux comédiens magistraux, Yves Jenny et Jacques Maitre, ce fait divers devient un spectacle haletant où le réel dépasse de loin tous nos rêves malsains et nos pires cauchemars. Le Tueur, jusqu'au 8 avril, Théâtre 2.21, Lausanne. ma ve sa 20h30, me je 19h, di 18h, www.theatre221.ch




L'hebdo 26.04.2007

Le Tueur

Fait divers


Bâches de plastique dressées comme une tente, moniteurs vidéo, attaché-case d'un côté, camisole rouge de l'autre. Le ton est donné: la dernière création de Denise Carla Haas invite au parloir. Basée sur des entretiens réels, la pièce joue le face-à-face entre un expert psychiatrique et un serial killer allemand, inculpé en automne 1924, après avoir tué 27 jeunes hommes et découpé leur cadavre en morceaux. Aucun détail ne nous sera épargné, mais, derrière la barbarie sanglante, s'agite le fantôme d'un homme cassé et souillé dès l'enfance. Yves Jenny est absolument saisissant, les nerfs à vif ou le rire provocateur. Face à lui, Jacques Maitre, joue le trouble, la confusion, toute cette ambiguïté entre l'abonimation et la compassion. D'une beauté effroyable.
 Vevey, L'Oriental. Jusqu'au 29 avril. Yverdon. Théâtre Benno Besson, ma 8 mai. Sierre. Les Halles, sa 12 mai.

Véronique Krähenbühl




La Région Nord vaudois 07.05.2007

"Le Tueur": une histoire authentique
Serial Killer à Benno Besson

1924. Le procès contre le commerçant Fritz Haarmann commence à Hanovre. Il est accusé d'avoir tué 27 jeunes hommes et d'avoir découpé leurs cadavres en morceaux. Le professeur Schultze, directeur de l'hôpital psychiatrique de Göttingen, doit effectuer une expertise de l'accusé.
L'histoire de ce serial killer est tout à fait authentique, et le procès-verbal des entretiens est restitué fidèlement par le texte de la pièce. Tensions, dérapages, perte de sang froid, dégoût, curiosité, méfiance... C'est le grand affrontement du bien et du mal. Mais la franchise des deux positions invite le spectateur à réfléchir sur ses propres principes et ceux défendus par la société.
Mardi 8 mai, 20h30: Le Tueur, Théâtre Benno Besson, réservations au 024 423 65 84.




Le Nouvelliste 10.05.2007
Sierre - Les Halles

Face au tueur en série


Les Halles de Sierre accueillent samedi la dernière création du Théâtre L. "Le Tueur" de Romuald Karmakar et Michael Farin, est une pièce à glacer le sang. Si Hannibal Lecter donnait la chair de poule, Fritz Haarmann n'est pas non plus au rayon horreur. Dans l'Allemagne des années 1920, l'homme est accusé d'avoir tué 27 hommes et d'avoir découpé leurs cadavres en morceaux. Le professeur Ernst Schultze est mandaté pour effectuer une expertise psychiatrique, dans le but de déterminer le degré de responsabilité du tueur en série. Mais l'expertise tourne vite à un face-à-face ambigü, au cours duquel chacun devient la proie de l'autre.
"Le Tueur" est interprété par deux comédiens magistraux, Yves Jenny et Jacques Maitre. Le Théâtre L. a voulu transformer ce fait divers sordide en un spectacle haletant où le réel dépasse de loin les rêves les plus malsains et les pires cauchemars.
"Le Tueur", samedi 12 mai à 20h30 aux Halles de Sierre. Billets: Manor Sierre. Réservations; 027 455 70 30 jusqu'à vendredi 17h, et par le site www.leshalles-sierre.ch.




Le Journal de Sierre 11.05.2007

L'être humain n'est pas rose


Les Halles proposent, samedi 12 mai à 20h30, la pièce de théâtre "Le Tueur" par la compagnie lausannoise Le Théâtre L. "Si Hannibal Lecter donne la chair de poule, Fritz Haarmann glace le sang", peut-on lire dans le dossier de presse. Dans l'Allemagne des années 20, le serial killer est accusé d'avoir 27 jeunes hommes et d'avoir découpé leurs cadavres en morceaux. Le psychiatre Ernst Schultze est mandaté pour déterminer son degré de responsabilité. Mais l'expertise tourne vite à un face-à-face ambigü où chacun devient la proie de l'autre. Deux immenses acteurs seront les protagonistes de ce drame, Yves Jenny et Jacques Maitre. Un fait divers, un spectacle terrible où le réel dépasse nos pires cauchemars, une vaste descente en enfer dans les tréfonds de l'âme humaine. Car c'est bien le genre humain qu'aime disséquer la compagnie du Théâtre L. Peu de spectaculaire en apparence, mais des histoires dont on évite de parler, parler de la nuit des personnages et les mettre à jour, sans pour autant détruire la nuit ou la peur de la nuit. Une toute nouvelle création à ne pas manquer.
Réservation au 027 455 70 40 ou les halles@netplus.ch Romuald Karamakar et Michael Farin
Traduction de l'allemand par Denise Carla Haas



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