Oh les Beaux Jours

de Samuel Beckett

Jeu 

Winnie Jo Boegli
Willie Jean-Gabriel Chobaz

Mise en scène et scénographie Denise Carla Haas
Lumières Christophe Kehrli
Costumes Sybille Gänsslen-Zeit  
Musique Vincent Berberat
Son Jürg Lempen
Dramaturgie Corinne Martin
Administrateur Stefano Carrera
Photographies Maurice Haas
Production Le Théâtre L. en coproduction avec le Théâtre du Moulin-Neuf

Du 30.05.2002 au 09.06.2002 Théâtre du Moulin-Neuf, Aigle
Du 14.06.2002 au 30.06.2002, Tir Groupé, Lausanne
Du 09.11.2004 au 14.11.2004, Théâtre Pulloff, Lausanne
Le 24.11.2004, Théâtre du Château, Avenches
Le 26.11.2004, Stadt Theater, Chur
Du 02.12.2004 au 03.12.2004, Teatro Camploy, Verona

Subventions
Actions Intermittants

Christophe Kehrli

Commune de Vérone

Daniel Jaquier

Kanton Graubünden

La Loterie Romande

Oertli Stiftung

Pro Helvetia fondation suisse pour la culture

Stadt Chur

Trixtragos, Verona

Université de Vérone


Ville de Lausanne  


Presse
Samuel Beckett Presse
24 Heures Week-end 24.05.2002
Pitoyables héros

Winnie et Willie, couple mythique de Oh les Beaux Jours, est singulièrement réinvesti par Denise Carla Haas, jeune metteur en scène prometteuse.

Surdouée, elle est l’une des rares metteurs en scènes suisses de sa génération à travailler à l’étranger. Actuellement assistante au Thalia Theater Hambourg, Denise Carla Haas a étudié la mise en scène avec des pointures du théâtre contemporain. Luc Bondy, François-Michel Pesenti et plus récemment Andreas Kriegenburg, des noms qui en disent long sur sa capacité à collaborer avec des metteurs en scène reconnus. Etablie à Lausanne pour ses études universitaires de français et d’allemend, puis à Berne pour une licence d’études théâtrales théâtrales, elle a ausssi résidé dans différents pays (Allemagne, Autriche, France) pour parfaire sa formation. Denise revient dans sa région d’adoption, plus précisément au Théâtre du Moulin-Neuf à Aigle et à Tir Groupé à Lausanne, pour montrer sa deuxième réalisation personnelle.

« Beckett, Duras et Kafka sont mes trois auteurs fétiches. Avec L’Amante Anglaise, j’ai déjà mis en scène Duras, il y a trois ans à Dorigny. C’était un moment magique. Aujourd’hui, c’est au tour de Beckett », explique cette ravissante romanche qui « préférerait parfois être laide » pour éviter la confusion de la séduction.

« J’ai été comédienne, puis je suis allée voir de l’autre côté car ma vie intellectuelle n’était pas en harmonie avec ma vie d’interprète. Je me suis découvert une passion pour guider et construire quelque chose. »

Intrépide, Denise ne craint pas de s’attaquer aux auteurs réputés difficiles. Avec Oh les Beaux Jours de Samuel Beckett, un auteur dont même Luc Bondy hésitait à s’emparer, elle fait son baptême de feu. « Il y a eu un long chemin jusqu’à cette mise en scène. Je lis et je transporte avec moi ce texte depuis longtemps. » L’histoire de ce couple, dont la femme, Winnie, enfoncée jusqu’à la taille dans le sol, égrène ses souvenirs miteux à son homme, Willie (Jean-Gabriel Chobaz), qui lui répond en grognant, est une histoire d’amour amer. Le personnage de Winnie empêtré, au propre comme au figuré, dans sa vie quotidienne, a été incarné pour la première fois par l’inoubliable Madleine Renaud. On évoque encore son interprétation comme un grand moment de l’histoire du théâtre. « C’est pourquoi, j’essaie de faire quelque chose de vraiment différent et d’assez osé. » Interprétée par la comédienne Jo Boegli ( excellente récemment dans Les monologues du vagin), l’héroïne de Beckett renoue avec son corps, exprime une certaine sensualité, même enterrée dans le sable d’une plage imaginaire. « J’ai eu envie de montrer ce que d’habitude, on ne voit pas et de distordre la tradition », note courageusement Denise Carla Haas. Dernière pièce à l’affiche du nouveau théâtre créé par Yves Burnier à Aigle, Oh les Beaux Jours devrait clore en beauté une saison globalement positive.
Corinne Jaquiéry

24 Heures 01.06.2002
Ah ! la belle pièce

Denise Carla Haas met en scène au Moulin Neuf Jo Boegli et Jean-Gabriel Chobaz dans une version légèrement rajeunie et captivante d’un des chefs-d’œuvre de Samuel Beckett.

Ce n’est pas une cure de rajeunissement forcée. Juste un regard différent, porté avec une fraîche acuité par une metteur en scène, Denise Carla Haas, qui n’a que 30 ans. Le plus souvent, ceux qui montent Oh ! les beaux jours, de Samuel Beckett, ont un œil dans le rétroviseur de leur vie, du moins une expérience nourrie par une existence déjà bien remplie. Et voici que cette jeune femme, fidèle à ce texte truffé de pièges et d’énigmes, l’empoigne avec vigueur, offrant de nouvelles pistes de lectures, soulignant à la fois sa profondeur frissonnante et sa pertinence caustique.

Même chose pour le rôle de Winnie, cette femme à demi-engloutie dans une montagne, ce fameux « mamelon » dont parle l’auteur irlandais. A son idée, Winnie a la cinquantaine. Généralement, les comédiennes qui l’interprètent ont l’âge du rôle. Dans le cas de cette création, présentée depuis jeudi au Théâtre du Moulin-Neuf, à Aigle, la comédienne n’a que 39 ans. Et ça passe, mieux : on y croit. Beckett décrit Winnie ainsi : « De beaux restes, blonde de préférence, grassouillette, bras et épaules nus, corsage très décolleté, poitrine plantureuse, collier de perles. » Jo Boegli est ici rousse, légèrement potelée, corsetée, la gorge dégagée. Pas de perles, mais une toque comme il se doit, ou plutôt un bibi qui se plante dans les cheveux. Oui, elle fait plus jeune. Non, elle ne l’est pas trop. Elle a surtout ce qu’il faut d’espièglerie et de mélancolie, de dérision et de désarroi. Elle est craquante.

Selon Beckett, le personnage de Willie, son mari quasi silencieux, a la soixantaine. Jean-Gabriel Chobaz en a 48. Chauve (c’est dans le texte), il est à la perfection cet étrange chien de garde ou esclave, tantôt soumis tantôt grognon, niché dans un trou du décor, tout nu dans un premier temps, signe de dépouillement ou de sauvagerie, allez savoir. Ce matin-là, comme tous les matins, sonne le réveil, et se lève, une nouvelle journée, peut-être un de ces beaux jours comme autrefois, avant que ne vienne la nuit, une nouvelle sonnerie, et ainsi de suite. Jusqu’à quand ? La fin du monde ? En attendant, dans un mouvement de perpétuel recommencement, Winnie se souvient, de tout et de rien, heureuse de retrouver ses accessoires (loupe, brosse à dents, mouchoir, lunettes, ombrelle) répétant à l’envie cette mystérieuse exclamation : « Le vieux style ! » Bien plus que de la nostalgie, une forme d’errance dans la mémoire – qui s’étiole.

Il en va de certains classiques : on se demande toujours comment le metteur en scène a prévu de concevoir certains éléments clés. L’arbre, par exemple, dans En attendant Godot, du même Beckett. Il y en a des minuscules, des très hauts, des malingres, des dodus. Dans le cas de Oh les beaux jours, le « mamelon » fait l’objet de toutes les attentions.

Après la montagne composée de deux mille paires de chaussons, dans la variation dansée, kitsch et lisse, de Maurice Béjart, présentée ces jours à Vidy, elle apparaît, dans la petite cage scénique tout en noir du Moulin-Neuf, comme un morceau d’iceberg stratifié, d’un blanc étincelant et figé sur un plan d’eau. Il ne fond pas au fil du spectacle, mais on devine l’allusion. Dans cette pièce, le soleil tape, et Winnie n’est pas la seule qui est progressivement engloutie…

Beckett au pôle Nord ? Ce serait trop simple. Le « froid éternel » dont parle l’auteur, c’est la mort qui glace l’espérance, qui fige la vie, telle la banquise, emprisonnant les êtres, navigateurs sans boussole, irrémédiablement condamnés. Une idée forte de scénographie, que signe également Denise Carla Haas, qui a fait ses études en Pays de Vaud, avant de travailler au Burgtheater de Vienne, puis au Thalia Theater de Hambourg. De subtils effets d’éclairages, en particulier sur l’eau, achèvent de créer une atmosphère aux températures très variables. Seul bémol : la (modeste) partition de Jurg Lempen, trop fade.

L’autre mérite de Denise Carla Haas est d’agencer avec soin et cohérence ces « petits détails de la vie » qui font le bonheur de Winnie, comme un souffle intime et doux, fragile, mais qui fait prier ou chanter jusqu’au bout. Un travail délicat, à l’exemple de cette ultime chanson, L’heure exquise, que fredonne en chuchotant Jo Boegli. On est loin de la grandiloquence béjarienne. La comédienne maîtrise ici presque à la perfection cette rythmique si particulière, si compliquée. Beckett est le roi des didascalies (Denise Carla Haas en utilise quelques unes, via bande-son, polyphonie étourdissante) ; il hache en permanence son texte d’indications scéniques : « Un temps », « Fin du sourire », « Un sourire plus long », « Sonnerie perçante », « Sourire plus large »…

L’équipe du Théâtre L. a su trouver son chemin au milieu des périls, laissant vibrer les cœurs, dans la tempête comme dans le calme. Quand Winnie, presque engloutie par l’iceberg, plus que la tête hors du néant, voit Willie, très classe dans son smoking, s’approcher d’elle et lui mettre de la crème solaire, c’est l’amour qui refait surface. Comme autrefois, du temps des beaux jours, si lumineux.
Michel Caspary

Femina, Le Matin, juin 2002 
Théâtre

Un si tranquille effacement Tout a été dit sur Beckett et ses fameux beaux jours ; une femme enfouie jusqu’au buste parle parle… Et tandis qu’elle s’enfonce, elle poursuit son monologue, évoquant les petits riens de la vie quotidienne face au mari rampant, muet. Terrible métaphore de la solitude, cette pièce fluctue de l’angoisse au tragicomique a été mise en scène par Denise Carla Haas, licenciée en français, allemand, théâtre. La voici de retour en Suisse pour présenter cette création de Beckett après deux ans passés au Burgtheater de Vienne et un travail de mise en scène au Thalia Theater de Hambourg. Avec Jo Boegli et Jean-Gabriel Chobaz.

BR

La Presse Riviera Chablais 01.02.2002
Samuel Beckett mis en scène au Moulin-Neuf, à Aigle
Se faire entendre, au risque de se perdre

Le Théâtre L. et le Théâtre du Moulin-Neuf proposent une vision contemporaine de Oh les Beaux Jours de Samuel Becket jusqu’au dimanche 9 juin.

« A travers Winnie, j’ai envie de faire entendre une voix qui essaie – non sans difficulté, non sans ces dangers permanents que sont l’oublie et le silence – de parler et de se souvenir : parler de ces petits détails de la vie, si difficiles à décrire, et sur lesquels on ne s’attarde d’ordinaire jamais ; parler du risque de se perdre soi-même, de perdre son propre corps, et de perdre ainsi ces mots qui auraient pu tout dire… » C’est en ces termes que Denise Carla Haas, assistante à la mise en scène au Thalia Theater de Hambourg, présente sa vision de Oh les Beaux Jours de Beckett, que l’on peut découvrir au Théâtre du Moulin-Neuf jusqu’au 9 juin prochain.

Sur scène, au centre d’un bassin carré rempli d’eau, un homme se déplace lentement, presque sans parler : C’est Willie, à qui Jean-Gabriel Chobaz une indéfinissable étrangeté laissant deviner la maladie, voire une mort imminente ; une femme, immobile, parle interminablement, au désespoir de se convaincre que ce qu’elle a vécu, vit et vivra, est habité de sens, et même d’une certaine beauté : c’est Winnie, qu’incarne Jo Boegli. Tous deux sont prisonniers d’un iceberg chimérique, chacun victime de l’autre et sans cesse plus englué dans une réalité oppressante : cette réalité qui saisit Winnie jusqu’au buste au premier acte, puis jusqu’à la tête… (…)

Depuis septembre 2001, Denise Carla Haas est assistante au Thalia Theater de Hambourg. En 2002, désireuse de monter un texte en français avec des comédiens romands, elle crée Oh les Beaux Jours au Théâtre Moulin-Neuf. Elle y traduit fort bien le caractère intemporel de l’écriture de Beckett, et son désir « d’échapper à l’histoire ». Winnie n’est nulle part et n’y raconte rien : elle parle pour ne pas se taire, pour ne pas s’éteindre. Elle n’est que parce qu’elle parle.
Sylvain De Marco

Die Südostschweiz 23.11.2004
Berührendes von einer Rückkehrerin

Am Freitag zeigt das Théâtre L. im Stadttheater Chur Oh les Beaux Jours von Samuel Becket.

Regie geführt hat bei der Aufführung in französischer Sprache die Bündnerin Denise Carla Haas.

Denise Carla Haas wurde zwar im Jahr 1972 in Bern geboren. Die ogligatorische Schulzeit absolvierte die bald 33-Jährige allerdings in Graubünden: In Chur besuchte sie die Primarschule und später die Kantonsschule, wo sie im Jahr 1992 das Gymnasium der neusprachlichen Richtung abschloss. Danach zog Haas nach Frankreich. In Paris erwarb sie ein Sprachdiplom, danach studierte sie in Montpellier während zweier Jahre Französisch und Spanisch. 1993 nahm Haas in Lausanne das Studium der Germanistik und des Französischen auf; beide Fächer hat sie mittlerweile abgeschlossen. Ihre Lizentiatsarbeit in Germanistik widmete sie Franz Kafka. Ebenfalls vor bereits sechs Jahren abgeschlossen hat sie das Studium der Theaterwissenschaften, das sie parallel zu den Studien in Lausanne an der Universität Bern absolvierte.

Stationen Wien und Hamburg
Die Liste von Haas’ bisherigen Karrierestationen kann sich mehr als sehen lassen. Als Regieassistentin arbeitete sie mit dem Burgtheater Wien und dem Thalia Theater Hamburg unter anderem bei zwei der wohl wichtigsten Bühnen im deutschsprachigen Raum. Daneben inszenierte sie in der Vergangenheit unter anderem am Theater Neumarkt in Zürich und am Festival de la Cité in Lausanne. Auch in Graubünden hat Haas schon wiederholt gearbeitet. Bereits 1991 war sie an der Aufführung von Aristophanes’ „Vögeln“, eine Koproduktion der Freilichtspiele Chur, der Kantonsschule und der Klibühni beteiligt. 1998 machte sie beim Projekt Auftritt Brecht“ mit, einer Koproduktion von Freilichtspiele Chur und Klibühni. Der Kanton Graubünden zeichnete Haas bereits vor vier Jahren mit einem Förderpreis aus.

Besondere Liebesgeschichte.
Oh les Beaux Jours, das derzeit auf Tournee und am Freitag auch in Chur zu sehen ist, hat Haas bereits vor rund zwei Jahren ein erstes Mal inszeniert. Auf der aktuellen Reise durch die Lande wird das Stück ausser in Lausanne und Avenches in der Schweiz lediglich noch in Chur zu sehen sein. Die vierte Station der Tournee ist die norditalienische Kulturstadt Verona. Die Bündnerin zeichnet bei der Inszenierung für Regie und Bühnenbild verantwortlich. Das Bühnenbild spielt bei der Aufführung von Becketts wunderlichem Stück um zwei Menschen, die körperlich im wahrsten Sinne des Wortes bei allem behindert sind, eine zentrale Rolle. Winnie, Becketts weibliche Hauptfigur, lebt in einen Hügel eingeschlossen, ihr Partner Willie in eine Röhre. Der Hügel, bei Haas eine Art geschichteter Eisberg, ist das zentrale Element des Bühnenbilds und steht für die Unmöglichkeit, sich frei zu bewegen. Dialoge zwischen Winnie und Willie gibt es in Oh les Beaux Jours nicht; vielmehr wird die Geschichte des ungewöhnlichen Liebespaars in Erinnerungsfetzen erzählt. Für Winnie und Willie wird es immer schwieriger, zu unterscheiden, was sie schon gelebt haben und was nicht. Freitag, 26. November, 20 Uhr, Stadttheater, Chur.
OB

Bündner Woche 24.11.2004
Oh les Beaux Jours im Stadttheater Chur

Am Freitag 26. November, wird im Stadttheater Chur um 20 Uhr, das Stück Oh les Beaux Jours („Glückliche Tage“ in französischer Sprache) von Samuel Beckett aufgeführt. Es handelt sich dabei um eine Produktion von Le Théâtre L. (Lausanne). „Glückliche Tage“ von Samuel Beckett ist die Geschichte eines Paares: einerseits Winnie, die Frau, nur noch eine Büste, im zweiten Akt nur noch ein Kopf. Winnie spricht von den glücklichen Tagen. Übrig gebliebene Bruchstücke der glücklichen Tage haften in ihrem täglichen Geplapper, sodass jeder Tag ein glücklicher ist. Kleine Nichtigkeiten verstärken Winnies Extase und verschleiern ihre Wahrnehmung der sie umgebenden Welt. Andererseits ist da ein beinahe verstummter Willie, der immer verschwindet. Die Präsenz der beiden Figuren, gekoppelt mit der Absenz von Dialogen wird Spiegel einer bitteren Liebesgeschichte. Fr, 26. November, 20 Uhr, im Stadttheater Chur. Stück in französischer Sprache.
PD

Die Südostschweiz 29.11.2004
Monolog geteilter Erinnerungen

Die Bündner Regisseurin Denise Carla Haas hat am Freitag mit dem Théâtre L. Oh les Beaux Jours im Stadttheater erfolgreich aufgeführt.

Das Theaterstück Oh les Beaux Jours, das Samuel Beckett ursprünglich in englischer Sprache geschrieben hat, erzählt die Geschichte zweier Charaktere, die unterschiedlicher nicht sein könnten, und die auf einer symbolträchtigen Insel leben. Auf der einen Seite steht die sehr gesprächige und lebhafte Winnie (Jo Boegli). Auf der anderen Seite ihr stiller und passiver Lebensgefährte Willie (Jean-Gabriel Chobaz). Dialoge gibt es keine. Viel mehr ist das Stück ein einziger Monolog, denn Winnie gibt die Geschichte des seltsamen Liebespaares bruchstückhaft wieder.

Gelungene Inszenierung.
Die französischsprachige Inszenierung von Oh les Beaux Jours ist der in Graubünden aufgewachsenen Denise Carla Haas in hohem Masse gelungen. Sie integrierte unter anderem einen Tanz in das Stück, der wie in einem Traum einen weiteren Erinnerungsfetzen des Liebespaares darstellt. Auch bei der Musik von Vincent Berberat hat Haas aktiv mitgewirkt. Die beiden Schauspieler des Théâtre L. überzeugen ebenfalls auf der ganzen Linie. Obwohl das Stück wenig Handlung aufweist, hat es keine Längen. Im Gegenteil, allein schon die Mimik und Gestik der Darsteller setzte abwechslungsreiche Akzente…

Parallelen zu Kafka Das Theaterstück passt zu Haas, die ihre Lizentiatsarbeit Franz Kafka gewidmet hat. Den Oh les Beaux Jours weist durchaus kafkaeske Züge auf. So sind Becketts Figuren ebenfalls in auswegslosen Situationen gefangen, verlieren die Hoffnung aber nie. So endet denn auch beispielsweise Kafkas „Hungerkünstler“, den Haas 2003 inszeniert hatte, im Gegensatz zu Oh les Beaux Jours mit dem Tod.
Urs Fetz

L’Arena 01.12.2004
L’Università dedica spettacoli, conferenze e video al grande autore Il dicembre di Beckett

Al via oggi al Camploy con „Aspettando Godot“ Mese di dicembre dedicato a Samuel Beckett. Un omaggio che prevede tre spettacoli al Camploy, una seria di convegni, conferenze-spettacolo all’Università, proiezione di video inediti e non sul grande drammaturgo. Il tutto è promosso da Nicola Pasqualicchio, docente dell’Università di Verona, con la collaborazione de Dipartimento di linguistica e Scienze della comunicazione, dal Dipartimento di romanistica e dall’assessorato allo Spettacolo che ha messo a disposizione il Camploy per i tre eventi di teatro. Si comincia stasera (alle 21) con Aspettando Godot nell’allestimento della Formica di Gherardo Coltri.

Domani e venerdì è previsto un appuntamento di particolare interesse perché al Camploy arriva la Compagnia Theatre L. di Losanna con l’edizione francese di Giorni felici proposta addirittura in “prima” nazionale. Il 9 dicembre, poi, Nevio Gambula unisce in un’unica pièce brani diversi, spaziando da Primo amore alle novella, da L’innominabile a Malone muore sino alle poesie. Lo spettacolo è intitolato Samuel Beckett, forse. Il 14 dicembre (alle 15.40) nell’aula 3 del polo Zanotto è programmata una lezione-spettacolo del regista e drammaturgo Vincenzo Todisco sul tema L’esausto. Un percorso (attar)verso Beckett; ad essa ne seguirà un‘altra – il 20 dicembre (alla stessa ora) – a cura della compagnia teatrale Trixtragos che prenderà spunto da une degli ultimi testi di Beckett Cosa ? Dove ? Per quanto riguarda i convegni il 13 dicembre arriverà a Verona une delle più apprezzate studiose di Beckett, nonché docente di Letteratura inglese Margherita Giulietti con una conferenza sui rapporti narrativa e teatro di Beckett.
SA

Teatro Camploy
Via Catarane 32 – Verona

Le Théâtre L. (Losanna) e la Compagnia Teatrale TrixTragos (Verona) presentano giovedi 2 dicembre e venerdì 3 dicembre alle ore 21 Oh les Beaux Jours (giorni felici) di Samuel Beckett. Regia : Denise Carla Haas, con Jo Boegli e Jean-Gabriel Chobaz. Spettacolo in lingua francese. 

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